mentaleset territoriales de santé. Ainsi, ce guide a été réalisé pour apporter de l information à tous, et particulièrement aux professionnels du social, du médico-social et de la santé qui accompagnent les personnes au quotidien et qui pourront ainsi expliquer et rendre plus accessibles les démarches en matière de santé. Il est le Lebonheur doit naître de votre for intérieur, pas de la personne qui vous accompagne. 6 minutes. Pour atteindre le bonheur, tout d'abord, nous devons être en paix et à l'aise avec nous-mêmes. A partir de là, nous pouvons promouvoir cet état dans tout ce que nous entreprenons. Le bonheur peut se construire de différentes manières. Etque nous empruntons le chemin du bonheur le cœur léger, que nous soyons seuls ou accompagnés. Nous vous invitons, dans la suite de cet article, à réfléchir sur ce sujet. Le bonheur intérieur est un long chemin. Ces dernières décennies, la thématique du développement personnel et de la quête du bonheur est de plus en plus à la Desconseils et astuces qui vous accompagneront dans votre quotidien. Le site site d’information propose un contenu éditorial pour préserver au mieux sa santé. Des conseils et astuces qui vous accompagneront dans votre quotidien. النسخة العربية. Accueil; Beauté. Exfoliant pour la peau à base de melon Beurre corporel fait Lanaturopathie est avant tout un art de vivre, une philosophie qui promeut la prévention en terme de santé. Le naturopathe est un éducateur de santé naturelle et vous accompagne tout au long du chemin. De ses conseils, vous adoptez une hygiène de vie propice au maintien de votre santé. Vous avez le pouvoir sur votre santé ! TextesFélicitations Fille Classiques. “Toutes mes félicitations !”. Toutes mes félicitations pour la naissance de votre jolie petite fille ! . “Les enfants sont une source de joie inépuisable” . “Bonheur, santé, et sourires par milliers” . “Profitez-bien de votre petite merveille” . “Bienvenue à votre petite EzVdKgm. Par Florent Cavaler/9 août 2016/ 69393 Vues Qu’est ce qui nous maintient heureux et en bonne santé tout au long de notre vie ? Cela fait 75 ans que des chercheurs de l’Université de Harvard, aux Etats-Unis, mènent une étude destinée à répondre à cette question la Harvard Study of Adult Development. Oui, 75 ans, il n’y a pas d’erreur de frappe!! Le psychiatre Robert Waldinger est le quatrième directeur de cette étude absolument unique dans l’histoire de la science. Il a tenu récemment une conférence que vous pouvez suivre ici si vous parlez l’anglais. Et pour les autres, nous traduisons ses conclusions sur le bonheur dans la Lettre d’aujourd’hui. Bonjour à tous, Une récente étude conduite auprès de jeunes étudiants a montré que pour 80% d’entre eux, un des buts essentiels de la vie était de devenir riche. Et pour 50%, un des autres buts importants était de devenir célèbre. Il est vrai que nous sommes poussés à nous investir toujours plus dans notre travail, à produire plus, à gagner plus. Et cela nous donne l’impression qu’il s’agit bien là des buts essentiels à poursuivre pour réussir sa vie. Mais s’agit-il réellement des bons objectifs à atteindre pour être heureux ? C’est ce que nous avons cherché à savoir, et voici d’abord comment nous avons procédé. Gros risques D’un point de vue scientifique, il est difficile d’obtenir une photographie complète de la vie d’une personne, de ses choix, des résultats qu’ils ont entraîné. La majeure partie de ce qu’on sait de sa vie, on l’obtient en demandant à cette personne de nous le raconter. Et là…La sagesse rétrospective n’est pas une science exacte. Et puis nous oublions tous de nombreuses choses que nous avons vécues. Sans compter que la mémoire nous joue parfois des tours et qu’elle aime bien aussi…un peu enjoliver. Mais imaginez maintenant qu’on puisse suivre la vie d’une personne au fur et à mesure qu’elle se déroule. Qu’on puisse l’étudier depuis l’adolescence jusqu’au troisième âge pour voir ce qui réellement, rend les gens heureux et en bonne santé, tout au long de leur vie. Il se trouve que c’est ce que nous avons fait. L’étude de Harvard, The Harvard Study of Adult Development, est sans doute la plus longue étude consacrée à la vie adulte et au bonheur jamais réalisée dans l’histoire de la science. Depuis 75 ans, nous avons suivi la vie de 724 hommes, année après année, les interrogeant sur leur travail, leur vie de famille, leur santé, leurs craintes, leurs joies etc. Ce genre d’études est extrêmement rare, et la probabilité qu’elle se poursuive dans le temps est infime. Il y a d’abord le risque que trop de personnes refusent de poursuivre , ou que les fonds pour la mener s’épuisent, ou encore que les chercheurs s’ennuient à la conduire, ou meurent, sans être remplacés. Mais avec un peu de chance – et pas mal d’obstination nous avons réussi à poursuivre notre étude. Aujourd’hui 60 des 724 hommes du départ sont encore en vie et y participent toujours. Nous commençons même à faire rentrer dans notre panel les enfants de ces hommes il y en a 2000 en tout et je suis moi-même le quatrième directeur du projet. Depuis 1938, nous avons ainsi analysé dans le détail la vie de deux groupes d’hommes. Le premier était composé de jeunes étudiants de première année à Harvard. Ils ont terminé leur scolarité pendant la deuxième guerre mondiale, et la plupart d’entre eux sont allés à la guerre par la suite. Le deuxième groupe a été constitué de garçons issus des quartiers les plus pauvres de la ville de Boston et qui avaient été choisis précisément pour leurs origines ; la plupart vivait dans des baraquements sans eau courante. Au début de l’enquête, ces garçons des deux groupes ont tous été examinés par un médecin, les chercheurs sont allés les interviewer chez eux, parler à leurs parents. Et puis tous ces jeunes hommes sont entrés dans la vie active. Certains sont devenus ouvrier, d’autres avocat, maçon ou médecin. L’un d’eux a même été Président des Etats-Unis. Certains ont sombré dans l’alcool, d’autres ont souffert de schizophrénie, l’ascenseur social a profité à quelques-uns, d’autres sont redescendus avec lui… Comportement très toxique Les initiateurs de cette étude sur le bonheur n’auraient jamais imaginé, même en rêve, que je serais là à vous dire que leur travail se poursuit. Car aujourd’hui encore, notre équipe continue d’interroger les hommes de notre échantillon sur leur vie. En réalité, nous faisons plus que simplement leur poser des questions. Nous allons chez eux, dans leur salon, leur cuisine, nous étudions leur dossier médical. Nous parlons à leurs enfants, leur femme, nous les filmons dans leur vie quotidienne et leurs préoccupations les plus personnelles. Alors, qu’avons nous appris ? Quelles sont les leçons que l’on peut tirer des dizaines de milliers de pages d’informations récoltées ? C’est en réalité très simple. Le bonheur n’est pas une affaire de travail, d’argent, de célébrité, contrairement à ce que pensent si souvent les jeunes gens. Ce qui rend heureux et en bonne santé, ce sont des relations bonnes et sincères avec les autres. Point. Pardon d’être un peu direct mais c’est ainsi. Nous avons appris trois grandes leçons sur les relations aux autres. La première est que le fait d’interagir avec d’autres humains est bon pour nous. Il se trouve que les gens qui ont plus de relations avec leur famille, leurs amis, sont plus heureux et en meilleure forme physique que les autres. Ils vivent également plus longtemps. La solitude, elle, est réellement toxique. Les personnes qui vivent plus isolées qu’elles ne le souhaiteraient ont une santé qui décline plus tôt, souvent dès la quarantaine, et des performances cognitives qui diminuent elles aussi prématurément. Etonnant secret anti-âge Mais attention, la solitude, ce n’est pas forcément vivre tout seul dans une maison au fond des bois. On peut être seul dans une foule, seul au milieu de ses collègues de travail ou dans son mariage. Voilà la deuxième grande leçon de notre étude c’est la qualité de la relation avec les autres qui compte. Pas le fait que vous ayez beaucoup d’amis ou que soyez très entouré. Lorsque les hommes de notre échantillon ont atteint l’âge de 80 ans, nous avons voulu regarder en arrière, lorsqu’ils avaient 50 ans, pour savoir si nous aurions pu prévoir qui allait devenir un octogénaire heureux et en bonne santé, et qui ne le serait pas. Lorsque nous avons rassemblé tout ce que nous savions d’eux à cet âge-là, il se trouve que ce n’est pas leur taux de cholestérol ou leur alimentation qui allait se trouver déterminant pour prévoir leur bonheur à venir. C’est leur degré de satisfaction dans leurs relations aux autres. C’est la troisième leçon de notre enquête de bonnes relations ne protègent pas seulement notre corps, mais aussi notre esprit. Ainsi, deux membres d’un couple qui ont réellement l’impression qu’ils peuvent compter l’un sur l’autre ont une mémoire qui reste excellente plus longtemps. Vous allez me dire 75 ans d’étude pour arriver à une conclusion que la sagesse ancienne avait tirée depuis longtemps… C’est vrai. Mais je vous pose alors la question pourquoi continuons-nous d’ignorer cette idée si simple qu’entretenir de bonnes et sincères relations d’amour, d’amitié, est le secret profond du bonheur et de la santé ? Sans doute parce que nous sommes humains. Que nous comptons sur un truc, une aide extérieure, une béquille comme un médicament, de l’argent, la gloire, quelque chose qui nous aidera à régler les problèmes lorsqu’ils se posent et à les stabiliser une fois pour toutes. Cela, je préfère vous le dire, ne fonctionne pas. En revanche, créer et entretenir des relations sincères suppose d’accepter le doute, la difficulté, l’échec. Cela demande du temps, c’est le projet d’une vie et cela ne finit jamais. Mais c’est la meilleure façon d’être heureux. » Et vous trouvez ça intéressant ? Ici s’achève la conférence de Robert Waldinger et je sens que certains penseront peut-être Tout ça pour ça !!! 75 ans d’étude pour conclure que nous avons tous besoin des autres pour être heureux… Et Florent Cavaler qui trouve intéressant d’en faire une lettre entière. Mais de qui se moque-t-on?». Je dois dire que je vous comprends un peu. C’est vrai que nous nous savons tout cela instinctivement. Mais combien de fois par heure, par jour, par semaine, se déconnecte-t-on totalement de cette vérité si simple ? Pour se focaliser sur des questions secondaires qui nous obsèdent, l’argent, la consommation, la possession, la reconnaissance sociale etc. Alors une fois de temps en temps, il n’est pas inutile de réveiller ces vérités enfouies, de les faire tourner un peu dans nos têtes et pourquoi pas, d’en tirer vraiment des conclusions pour nos vies de tous les jours. Et puis sur un sujet aussi important que celui du bonheur, je serais intéressé que vous nous fassiez partager vos expériences. Vous-même, qu’est-ce qui vous rend heureux ? Est-ce que vous arrivez aux mêmes conclusions que les scientifiques de Harvard, ou ont-ils encore des choses à découvrir ? Merci mille fois par avance à tous ceux qui voudront bien prendre le temps de réagir, en laissant un message dans les commentaires au bas de cet article. Amicalement, Florent Cavaler ven 20/04/2018 - 0915 Corps "Il n'y a pas de honte à préférer le bonheur." disait Albert Camus au contraire ! Véritables sujets actuels de santé publique et de performance en entreprise, le bonheur et le bien-être seraient dépendants de l'attitude positive que l'on adopte face à la vie. Faire le choix de l'optimisme permettrait par ailleurs de vivre en meilleure santé et augmenterait même l'espérance de vie. Se préserver en se focalisant sur le meilleur de chaque situation L'optimisme joue un rôle essentiel sur le système immunitaire et permet une augmentation de l'espérance de vie. Outre les nombreuses études publiées à ce sujet depuis le siècle dernier Université de Harvard dans les années 40, Département de Psychologie de la Mayo Clinic dans les années 60, University du Kentucky en 2001, Université de Pittsburgh en 2009, qui ont toutes démontré un niveau de santé plus élevé et une durée de vie plus longue chez les personnes optimistes, un exemple parlant est celui de Norman Cousins. Journaliste, il est tombé gravement malade, d'une pathologie chronique dégénérative. Les médecins ne lui donnaient que de faibles chances de guérison, cependant, Norman Cousins a fait le choix de l'optimisme. Il a appris que la pathologie dont il était atteint avait souvent pour cause des traumatismes psychologiques, ce qui correspondait à son cas. Il a donc décidé de renverser la tendance si le mental pouvait provoquer cette maladie, il pouvait aussi la guérir. Il s'est donc installé à l'hôtel, a regardé les meilleurs films comiques, a étudié la thérapie par le rire, s'est entouré de personnes optimistes et joyeuses, s'est soigné essentiellement à la vitamine C... et a fini par guérir de sa maladie incurable. S'attendre au meilleur dans chaque situation, se focaliser sur les solutions plutôt que sur le problème, avoir confiance en soi et en ses actes... sembleraient être les clés pour une vie non seulement plus heureuse, mais aussi en meilleure santé. L'optimisme et les performances en entreprise Si l'optimisme permet de mieux vivre au quotidien, cela s'applique également à la vie professionnelle. En effet, les employés optimistes ont tendance à être plus productifs que leurs collègues pessimistes ils abordent les difficultés avec plus de sérénité, car ils y voient des opportunités de se dépasser, d'apprendre, de développer leurs compétences. Ils s'impliquent dans la recherche effective de solutions, tandis que les employés pessimistes restent plus souvent bloqués devant la difficulté, qu'ils considèrent comme un obstacle. Et pour aider l'optimisme des collaborateurs, les entreprises doivent se concentrer sur un élément primordial la qualité de vie au travail. Selon une étude de Malakoff Médéric de 2017, la qualité de vie au travail est un facteur déterminant dans la performance de l'entreprise. Des collaborateurs heureux, motivés, optimistes, permettent une augmentation de la productivité. Une attitude négative en entreprise représente, en revanche, un plus grand risque d'erreurs. En effet, comme pour les individus, une entreprise a besoin d'optimisme pour être en bonne santé. Et cet optimisme passe avant tout par le bien-être des collaborateurs. Afin de développer le bonheur et le bien-être au sein de l'entreprise, les solutions sont très simples cultiver le droit à l'erreur et responsabiliser les employés. Ces deux leviers permettraient, via une augmentation de la qualité de vie au travail, une baisse de l'absentéisme, une meilleure productivité, et des collaborateurs en meilleure santé. Il existe d'ailleurs de plus en plus de formations en entreprise pour apprendre l'optimisme. Bonheur et bien-être, des enjeux d'intérêt international Au-delà des préoccupations qu'ils suscitent en entreprise, le bonheur et le bien-être sont plus que jamais au coeur des approches de développement internationales. L'ONU a appelé ses membres, en 2011, à introduire le bonheur comme indicateur économique, prenant exemple sur le Bhoutan qui, depuis des années, a mis en place la notion de BNB Bonheur National Brut au sein de son économie. L'ONU a ainsi déjà réalisé deux classements de 156 pays en fonction de leur niveau de bonheur. Préférer le bonheur, autrement dit, être optimiste, représente donc un enjeu de santé individuelle, professionnelle et mondiale, et nous avons tout intérêt à entrer dans la danse. Mutest accompagne tous ses adhérents dans cette dynamique en facilitant l'accès au bien-être à travers des solutions globales comprenant des remboursements avantageux pour des prestations de médecines douces ou cures thermales. Consultez votre tableau de garanties ! Qu’est-ce que le microbiote dont on entend de plus en plus parler? À quoi ça sert? La nutritionniste Stéphanie Côté nous explique son importance et nous révèle les meilleures façons d’en prendre soin. Le microbiote intestinal et son rôle clé sur la santé Microbiote micro» signifie petit», et bio», c’est pour vie». La petite vie! On se souvient tous de La petite vie, cette série culte pour nous, les Québécois, n’est-ce pas? Un incontournable. Eh bien, la petite vie qui habite notre intestin est aussi marquante et incontournable. On trouve dans cet organe aux alentours de 100 000 milliards de bactéries, virus, champignons et autres microorganismes. On connaît leur présence dans notre intestin depuis des milliers d’années. Ce qui est révolutionnaire, c’est de comprendre de plus en plus leur effet sur notre santé. Le microbiote intestinal, qu’on appelait auparavant la flore intestinale, est aujourd’hui considéré comme un système du corps humain, comme le système nerveux ou sanguin. Il est en lien avec tous les organes et joue un rôle majeur dans le fonctionnement de l’organisme. Les découvertes des dernières années modifient notre approche de la santé. Elles révèlent que la santé autant physique que psychologique est rattachée au microbiote. L’obésité, les maladies cardiovasculaires, les cancers, le diabète, les maladies inflammatoires de l’intestin, les allergies, la dépression. TOUT ou presque! La santé physique et psychologique Les bactéries présentes dans l’intestin elles sont grandement majoritaires produisent toute une variété de substances des neurotransmetteurs, des vitamines, des gras, des gaz, des molécules pro- ou anti-inflammatoires, etc. Toutes ces substances influencent le fonctionnement des organes dans tout l’organisme et, donc, la santé. Même l’humeur, l’anxiété et le sommeil sont liés au microbiote, puisque de nombreuses substances que produisent les bactéries de notre intestin ressemblent à des hormones et agissent un peu comme elles. Le système immunitaire Le microbiote remplit des rôles d’activation, de modulation et de régulation du système immunitaire. Entre autres, les bactéries de l’intestin sont sa garde rapprochée par leur nombre, elles intimident les envahisseurs. Non seulement les infections telles que le rhume et la gastroentérite, mais aussi les allergies et les maladies inflammatoires de l’intestin seraient liées au microbiote. Déséquilibre du microbiote cause ou conséquence des maladies? La composition d’un microbiote est caractérisée par sa diversité nombre d’espèces différentes présentes et sa richesse nombre total de microorganismes présents. Lorsque cette composition est perturbée modification de l’un ou de l’autre de ces éléments, l’équilibre est rompu. On appelle ce déséquilibre une dysbiose. Plusieurs facteurs peuvent perturber le microbiote prise d’antibiotiques et de certains médicaments, infections, alcool, tabac, stress, changements brutaux d’environnement ou d’alimentation. Une dysbiose peut se manifester par de la fatigue, de la diarrhée, de la constipation, des ballonnements, des troubles de la digestion ou un déficit immunitaire. Elle peut aussi être impliquée dans certaines maladies plus sérieuses comme celles énumérées précédemment diabète, cancer, etc.. La dysbiose est-elle la cause ou la conséquence des maladies? Il semble y avoir un peu des deux, ou plutôt un cercle vicieux la composition du microbiote affecte l’état de santé, qui, à son tour, affecte la composition du microbiote. Quoi qu’il en soit, dans bien des cas, le microbiote est un morceau du casse-tête, et on gagne à en prendre soin. On peut imaginer qu’un jour, notre médecin prendra un échantillon de nos selles pour vérifier la composition de notre microbiote. Ce type d’analyses existe déjà, mais il n’est pas répandu. Il faut dire que le microbiote est un sujet encore très nouveau en santé et que les connaissances et son utilisation dans la pratique évoluent. Quand on sait qu’il se fait notamment des greffes de microbiote, au cours desquelles on transfère les bactéries présentes dans l’intestin d’une personne en santé à une autre malade dans le but de restaurer sa flore intestinale, on réalise que les avenues sont prometteuses. Gagnant-gagnant! Les bactéries de notre intestin se nourrissent des aliments que nous mangeons. Elles récupèrent des produits de la digestion qui se rendent à elles. Selon ce qu’on mange, on favorise la croissance de certaines bactéries au détriment d’autres. On gagne donc à manger ce qui fait le bonheur des bonnes bactéries, car prendre soin d’elles, c’est leur permettre de prendre soin de nous en retour. 3 astuces pour favoriser l’équilibre du microbiote 1. Mettre les végétaux à l’honneur La nourriture préférée des bonnes bactéries les fibres alimentaires. Pour satisfaire une grande variété de bactéries qui ont chacune leurs préférences, il faut manger une grande variété d’aliments riches en fibres fruits, légumes, légumineuses, céréales et grains entiers, noix et graines. Un généreux buffet pour tous les goûts! Les fibres se trouvent exclusivement dans les végétaux. Amenez-en! C’est d’ailleurs ce que recommande le Guide alimentaire canadien, où elles occupent les trois quarts de l’assiette. 2. Manger coloré Pour varier notre alimentation, c’est simple de penser sous l’angle des couleurs. Des fruits et légumes verts, rouges, jaunes, violets, blancs, orangés. Des grains et céréales beiges, noirs, bruns. Des légumineuses noires, vertes, brunes, jaunes, etc. Les couleurs dans les végétaux sont données par des pigments qui sont souvent des molécules intéressantes pour la santé. Il a été démontré que plusieurs composés antioxydants qui en font partie sont bénéfiques pour le microbiote. Oui, il y a de la place pour la viande et le poisson rouge, rose, blanc, les produits laitiers, les œufs et tous les aliments peu transformés. Les aliments font un travail d’équipe, ils se complètent. La meilleure façon de s’assurer qu’on a tous les talents dans l’équipe, c’est d’y inclure une panoplie de couleurs au fil des jours. 3. Cuisiner plus En cuisinant, on peut mieux choisir ce qu’on mange. Les aliments hautement transformés du commerce contiennent souvent des ingrédients qu’on n’utilise pas dans la cuisine maison. La quantité et la mauvaise qualité des matières grasses, l’excès de sucre et de sel, la présence de certains additifs alimentaires et de substituts de sucre auraient vraisemblablement un effet négatif sur le microbiote. Une place pour les probiotiques? Les probiotiques sont des bactéries ou autres microorganismes qui, lorsqu’ingérés en quantité suffisante, ont des bienfaits prouvés pour notre santé. Avant d’être qualifiés de probiotiques, ils font l’objet d’études scientifiques pour qu’on identifie les sortes de bactéries et détermine leurs effets précis avec des quantités connues. Les probiotiques sont en général des bactéries concentrées sous forme de suppléments ou ajoutées à des aliments, par exemple à certains yogourts. Le yogourt de base, qui est du lait fermenté par des bactéries lactiques, n’est pas considéré comme un probiotique. Ces bonnes bactéries viennent en renfort à celles déjà présentes dans l’intestin, mais elles ne s’y installent pas. Elles sont en visite, et continuent leur route vers la sortie. Leurs effets sont donc temporaires, à moins d’en prendre chaque jour. Certains suppléments de probiotiques sont utiles dans des situations bien précises, comme la diarrhée du voyageur ou secondaire aux antibiotiques, par exemple. Cela dit, comme ces suppléments coûtent relativement cher et que les bienfaits qui accompagnent la prise à l’année ne sont pas prouvés, en prendre tous les jours peut donner l’impression qu’on met son argent à la toilette. Et les aliments lactofermentés? On ne peut pas qualifier de probiotiques toutes les bonnes bactéries ou microorganismes amis», et encore moins tous les aliments qui en contiennent. Par exemple, les aliments lactofermentés contiennent des bactéries ou des levures intéressantes pour diversifier le microbiote. On ne peut cependant pas les qualifier de probiotiques, car le type et le nombre de microorganismes sont très variables, tout comme leurs potentiels bienfaits. Il y a cependant plusieurs bonnes raisons d’inclure dans son alimentation le kéfir, le kimchi, la choucroute, le kombucha, le tempeh, le miso et le pain au levain. Ce sont des trésors de vitamines, de minéraux, d’antioxydants et, surtout, de saveurs! Pour aller plus loin Deux livres écrits par des nutritionnistes québécoises Stéphanie Côté, La santé par l’intestin, éditions Modus Vivendi, 2020. Andréanne Martin, Pandémies et maladies se défendre en nourrissant son microbiote, Éditions Pratico-pratiques, 2020. Merci à Stéphanie Côté, nutritionniste, pour la rédaction de cet article. Articles similaires Messages de gratitude Prochaine lecture Tracé 82 La santé et le bonheur sont-​ils à votre portée? DEPUIS qu’ils existent, les hommes et les femmes imparfaits aspirent à la santé et au bonheur. Bien qu’il s’agisse sans conteste de deux désirs primordiaux des humains, ces espoirs se sont révélés chimériques. On a beaucoup réfléchi et donné de conseils sur la question. Le docteur Dennis Jaffe fait remarquer “Le secret d’une santé durable ou de la guérison est souvent lié à notre comportement.” Abraham Lincoln faisait un jour cette réflexion “Les gens ont à peu près la santé qu’ils ont décidé d’avoir.” Êtes-​vous du même avis? Désirez-​vous vraiment être heureux? Dans quelle mesure notre bonheur dépend-​il de notre santé? Les hommes ont tout essayé pour trouver le bonheur, et la liste des domaines explorés semble sans fin. Ils ont scruté la philosophie, la psychologie, la métaphysique. Dans leur quête du bonheur, certains se sont plongés dans la science, les arts ou la musique. Il n’en demeure pas moins que le bonheur est en grande partie lié à la santé. Comme le veut la sagesse populaire “L’essentiel, c’est d’avoir la santé.” Poursuivant dans ce sens, nombre de gens ont exploré un large éventail de théories plus ou moins orthodoxes traitant de la santé. La plupart des bibliothèques offrent une gamme inépuisable de régimes alimentaires et de traitements des maladies. Voici ce qu’en disait le docteur Paul White, spécialiste renommé des maladies cardiaques “De nombreux livres ont été écrits sur la santé, et cela dès l’Antiquité. L’un des meilleurs, intitulé Du régime, date d’il y a près de mille ans.” Pourtant, la quête de la santé et du bonheur s’est révélée décevante pour la majorité des humains. Alors que notre civilisation est dite si avancée, cela ne vous étonne-​t-​il pas? Manifestement, la science n’a mis fin ni à la maladie, ni au vieillissement, ni à la mort. Peut-être serez-​vous davantage surpris encore d’apprendre que nous ne savons toujours pas mesurer le bonheur ou même en proposer une définition satisfaisante. Dans son ouvrage “Sur le bonheur”, Pierre Teilhard de Chardin en arrivait à cette conclusion “Sur ce sujet les livres, les enquêtes, les expériences individuelles et collectives se succèdent, pathétiquement, depuis des siècles sans parvenir à faire l’unanimité. Et, en fin de compte, pour beaucoup d’entre nous, la conclusion pratique de tous ces débats est qu’il est vain de chercher davantage.” Est-​ce là votre conception du bonheur? Réfléchissez en toute objectivité à ces quelques questions, certes très personnelles. Êtes-​vous vraiment heureux actuellement? Ou pensez-​vous qu’on ne puisse accéder au vrai bonheur qu’au ciel? Avons-​nous de bonnes raisons d’espérer connaître la santé et le bonheur, et cela sur la terre? Édito Résolument engagés depuis des années sur la voie du mieux-manger, nous savons à quel point l’alimentation joue un rôle primordial dans notre bien-être, physique et moral. C’est assurément l’une des clés du bonheur, cet état vers lequel chacun de nous tend. Nous avons donc créé les Menus du bonheur™ », repas équilibrés à l’échelle de la semaine, certifiés par un Menuscore™ A, qui prennent tout leur sens si l’on pratique une activité physique régulière. Sans donner de leçon ni imposer des manières d’être ou de faire, nous voulons simplement vous accompagner sur le chemin du bonheur. au menu 4 Le manifeste de la Maison Thiriet 8 Interview Amandine, Nutritionniste 10 Exemple pour une semaine en menuscore A 12 Recettes Les menus du bonheur™ 14 Interview Didier, Psychologue 16 Manger-bouger, pour rester en pleine santé ! 18 Bonheur et bien-être au quotidien

que la santé et le bonheur vous accompagnent