Onretrouve à chaque fois, chez celui par qui le malheur arrive une accumulation inquiétante de traits de personnalité psychopathiques. Voici ce qu’on peut lire dans la presse à propos d MichelDelmas : Malheur à celui par qui le scandale arrive 11 octobre 2021 Lors du discours des Mureaux, le 2 octobre 2020, le chef de l’État identifiait le mal qui ronge notre pays : « Le problème, c’est cette idéologie qui affirme que ses propres lois sont supérieures à celles de la République. » . Il visait tout particulièrement l’islamisme politique et l’Église Malheurà celui par qui le scandale arrive. publié le 26 juil. 2011, 03:22 par Jacky Mestries [ mis à jour : 26 juil. 2011, 08:34 ] Rien de nouveau en fait sous nos cieux nuageux de Malheurà celui qui arrive par le scandale ? par Jean-Marc Bourdin. Notre époque vit un étrange renversement, comme si de nombreux faits convergeaient pour donner raison aux prophètes de malheur. Prophètes qui, au demeurant, ont toujours annoncé les dangers dans l’espoir d’une prise de conscience qui permettrait de les éviter. Manytranslated example sentences containing "par qui le scandale arrive" – English-French dictionary and search engine for English translations. 27 Épisode 7 : Malheur à celui par qui le scandale arrive. 2.8 Épisode 8 : La fin justifie les moyens. 3 Notes et références. 4 Voir aussi. Afficher / masquer la sous-section Voir aussi 4.1 Articles connexes. 1 langue. Italiano; Modifier les liens. Basculer la table des matières Saison 1 de Candice Renoir. Article; Discussion; français. Lire; Modifier; Modifier le code; Voir l jgdayFR. Malheur à la nation où existent mille croyances mais aucune religion. … Malheur à la nation divisée, dont chaque partie revendique pour elle-même le nom de nation ». Gebran Khalil Gebran, Le Jardin du est de plus en plus difficile de dissiper cette impression nauséabonde que l’univers mental libanais est frappé de régression et qu’un sectarisme superstitieux et idolâtre, plus proche du tribalisme que du communautarisme et mâtiné de populisme, a pris le pas sur toute possibilité de malicieux, ce phénomène se pare d’une couverture religieuse/identitaire pour réveiller les instincts les plus bas des foules, l’ennemi à abattre ici étant évidemment une poussée vers l’individualité qui serait encouragée par le binôme diversité-liberté, au nom de la préservation des croyances et fondements de la foi, et, au-delà, d’un sentiment illusoire mais sécurisant de force garanti par l’esprit de corps communautaire. C’est l’autre nom de la dhimmitude, ou le renoncement aux responsabilités induites par la citoyenneté, au profit du confort grégaire de la matrice identitaire. Or, au nom de la force » de la assabiya qui consolide les radicaux et affaiblit ceux qui prêchent la modération, l’équilibre et la mesure, toutes les communautés se replient progressivement sur une posture minoritaire. Preuve en est, par exemple, le net recul du courant du Futur de Saad Hariri face au projet de mariage civil qu’il avait lui-même lancé il y a quelques années face à la loi Ferzli pour combattre les volontés politiques de cette loi de briser toute perspective de front politique transcommunautaire et ramener chacun dans son enclos. Dans le cas chrétien, cela se traduit par un abandon progressif des valeurs de liberté, d’ouverture, d’acceptation de l’autre dans toutes ses différences et de miséricorde, qui constituent l’essence du message du Christ, et qui figuraient déjà dans l’idée de minorités associées » à l’origine de la Constitution de 1926. Michel Chiha, l’artisan de la Loi fondamentale, n’avait pas en tête le Liban comme un enclos de tribus communautaires aguerries, mais comme un pays devant, à travers ses institutions et son vivre-ensemble, déboucher sur un dépassement du tribalisme en vue de parvenir à la citoyenneté. Mais cela se traduit aussi, au plan politique, par une résignation croissante face à la nécessité de défendre le caractère définitif de l’entité libanaise, la souveraineté et l’indépendance par exemple, au profit d’une servitude volontaire dans ce cadre qu’il convient de replacer le vacarme hystérique actuel autour de l’affaire du groupe Mashrouʻ Leila et la volonté de certains groupes radicaux de prohiber par la menace, la contrainte et les anathèmes le concert à Byblos, à moins que la formation ne fasse son mea culpa devant l’ et la censure au nom d’une joute entre les assabiyat communautaires fortes » récupérées par les partis occupent ainsi de plus en plus de place dans l’espace politique libanais, dans une descente aux abîmes sociale, politique et culturelle qui n’a pour autre nom que le suicide collectif. Aucune communauté n’échappe au piège le Hezbollah avec les caricatures de Khamenei et de Nasrallah ou l’interdiction des concerts de Samba dans ses » régions, les islamistes sunnites avec ceux de Mahomet, les chrétiens face au hard-rock et aux pantoufles de Halloween, le Parti byzantin » face au film de propagande turc sur la chute de Constantinople, etc.. La réaction populiste chrétienne face aux provocations » – caractéristiques de la contre-culture pop-rock – de Mashrouʻ Leila constituerait dans ce sens, ne serait-ce qu’inconsciemment, une réponse mimétique à l’épisode récent au cours duquel une députée sunnite de Beyrouth a dû faire acte de contrition devant le mufti de la République après avoir fait acte de présence à une messe… avant de se retrouver de nouveau sous les foudres des masses sunnites pour avoir bu un café à Bkerké durant le mois de Ramadan…Or en détruisant l’attachement à la liberté comme élément constitutif de la personne humaine, et son corollaire, la capacité de cet individu à pouvoir décider lui-même et faire ses propres choix, sans tuteur, c’est l’ensemble du pays que l’on détruit, car ce qu’il résulte de la fragilisation de cette spécificité, c’est, d’un côté, une déresponsabilisation de l’individu et un avortement de toute citoyenneté potentielle, mais aussi, de l’autre, une atteinte fondamentale aux libertés des groupes sociocommunautaires cherche donc à démontrer que son esprit de corps lui confèrerait la force – et donc le pouvoir – d’interdire, par-delà la volonté de l’État, même si cela aboutit, au demeurant, à la perte de son identité, de sa mission, de ses véritables valeurs. Pourvu que chacun puisse montrer à l’autre qu’il a, de facto, les mêmes droits, les mêmes privilèges et la même illusion de puissance que l’autre. Et, au pire, pour éviter le retour à l’état de nature, celui de la guerre de tous contre tous, pourquoi donc ne pas retourner au Léviathan, celui qui viendra trancher les litiges et assurer la protection en proclamant l’interdit, qu’il s’appelle autorité ecclésiastique, puissance de tutelle ou appareil sécuritaire répressif... ?On ne peut pas prendre position en faveur de la citoyenneté et contribuer à renforcer son avortement. La censure engendre en effet l’autocensure, c’est-à-dire la dépendance et la répression, puis la déresponsabilisation, l’ignorance, la peur – et, au final, la violence. Il s’agit de l’envers de la citoyenneté, fondée sur la responsabilité, elle-même résultante de la liberté, qui est, encore une fois, donc la justice qui est amenée à jouer un plus grand rôle, aux juges d’avoir la sagesse de modérer les débats, dans la mesure où il est de leur mission de contribuer au renforcement de la loi comme autorité de référence, et donc de l’État, avec la liberté comme norme, comme principe fondateur et fondamental. Dans le cas de la controverse actuelle, le précédent est grave, dans la mesure où les institutions religieuses s’arrogent un droit de regard préalable et arbitraire – ce qui peut paraître sacrilège pour une personne ne l’est pas pour une autre – qui n’est plus de leur ressort depuis le fameux Index, voire depuis… l’Inquisition.Lire aussi Liberté d’expression ne cédons pas face à la violence !Reste à savoir enfin si Mashrouʻ Leila et ses chansons méritent que le ciel leur tombe sur la tête. L’art, dans sa fonction, est l’expression d’une multitude de choses la beauté comme la laideur, le bien-être comme le mal-être, le sacré comme le profane, l’élévation comme la chute, le fantasme comme la réalité, etc. En d’autres termes, l’art est une représentation de l’humain dans toute sa complexité et ses contradictions. Il est bien plus le résultat d’une certaine forme de libération et de folie – d’exorcisme cathartique – consciente ou inconsciente. Il faut garder à l’esprit que les tentatives de rationaliser, de dompter, de discipliner, de canaliser l’art dans une fonction sociale ou politique relèvent de l’esprit totalitaire et conduisent à l’autocensure, au syndrome Pinochet » de servitude volontaire mécanique, chanson du groupe, Djin », qui fait aujourd’hui polémique, est plus dans l’esprit de l’hédonisme dionysiaque nietzschéen, pas dans l’esprit de la promotion ou de l’apologie de quelque valeur, notamment du satanisme – à considérer qu’il ne soit pas permis, du point de vue de la liberté d’expression, d’adorer qui l’on veut, à condition de ne pas troubler l’ordre public. L’auteur y décrit une sorte de rituel à caractère primitif, qui ressemble à une libération de toutes les pulsions face à un carcan sociétal de valeurs sociales, sexuelles, morales, religieuses. Il veut devenir fou », c’est-à-dire s’affranchir des valeurs sociales en se retranchant dans le plaisir, l’animalité, le vin, le gin, etc. Djin » n’est pas à prendre dans le sens littéral occulte. Les allusions à la religion non plus. Nous sommes plus dans une lecture baudelairienne du plaisir dionysiaque revisité dans le genre d’un Jim Morrison, par chanteur de Mashrouʻ Leila veut retourner au grégaire par le plaisir dionysiaque. D’autres veulent retourner au grégaire par la porte du sectarisme et du tribalisme c’est en partie la réaction de ceux qui ont été offusqués par la chanson au point de vouloir interdire par la contrainte le groupe de se produire à Jbeil. Hamed Sinno exprime quelque part ce que Marcel Gauchet, et avant lui Max Weber, qualifiaient de désenchantement du monde ». N’est-il pas ainsi possible de voir, au contraire, dans cette chanson, plutôt qu’un sacrilège, une volonté impulsive de renouer avec le sacré dans un monde complètement désacralisé ?Cette grille de lecture laisse penser que toute cette histoire ne mérite pas tant d’importance. Le texte, d’ailleurs, manque de consistance et de substance. C’est cette hésitation, cette ambiguïté, qui fait sa faiblesse, tandis que ses détracteurs, eux, sont forts de leur orgueil, celui de la connaissance, et peuvent se permettre de se substituer à Dieu pour le condamner comme hérétique ou satanique ».Faut-il donc dresser les potences et rallumer les bûchers pour tout cela ? Le temps est-il revenu de brûler les œuvres d’Averroès, Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Lautréamont, Nietzsche, Spinoza, Brassens, Léo Ferré, Pasolini, Desproges ou Madonna par exemple parce qu’ils ont été, chacun à son époque, choquants, en révolte contre les contraintes, les conventions et les règles de leur époque ?Ou bien s’agit-il d’une perte de temps et d’énergie dans une polémique inutile qui dénote effectivement d’une angoisse profonde de fragilité et de faiblesse – encore une fois, le contraire absolu de ladite force » prétendue – dans le tissu socio-communautaire libanais et chrétien en particulier ? La scène ressemble quelque peu à l’hystérie collective du couvent des Ursulines au XVIIe siècle, contée par Aldous Huxley 1952 et adaptée à l’écran par Ken Russell The Devils, 1971 où, par le biais d’une machination fomentée par Richelieu, les religieuses en viennent à avouer collectivement qu’elles ont frayé avec le Malin sous les ordres de leur supérieur, l’évêque de Loudun Urbain Grandier, dont le cardinal veut se débarrasser parce qu’il constitue un obstacle à ses projets politiques. Il sera accusé de sorcellerie et ultimement condamné au bûcher, après avoir persisté jusqu’au bout à rejeter les accusations dirigées contre lui…Il faut donc se méfier du jugement de la foule, surtout lorsque des groupes radicaux ont pris la décision d’enflammer les instincts et les esprits en jouant sur la corde la plus sensible la communauté en danger » contre un mal, l’autre, qu’il soit un frère, un rival ou un ennemi, une force réelle, invisible ou occulte, qu’il nous ressemble ou qu’il soit différent. C’est le rôle des autorités politiques et religieuses, mais aussi et surtout des institutions judiciaires, de la société civile et des médias de rectifier le débat au lieu de se soumettre, par calcul politicien, au verdict du peuple », et de céder aux passions populaires. Le scandale, qui n’est autre que Satan, arrive par l’incapacité de la foule à échapper à l’esprit rivalitaire qui est en fait un esprit de servitude, car il nous agenouille devant tous ceux qui l’emportent sur nous, sans voir l’insignifiance des enjeux », écrit l’anthropologue chrétien René Girard. La prolifération des scandales, donc des rivalités mimétiques, est ce qui produit le désordre et l’instabilité dans la société, d’où la nécessité de chercher un bouc-émissaire innocent, qui ramènerait de l’ordre », poursuit-il. C’est alors, explique-t-il, qu’une fausse transcendance » s’opère et que Satan expulse Satan », selon la formule de Jésus-Christ. La stabilité est opérée temporairement par une opération satanique », résume-t-il, avant d’ajouter que Satan est un trope puissant pour décrire l’unanimité de la foule quand elle accuse la victime d’être coupable et qu’elle l’assassine ensuite sans aucun remords. » J’ai vu Satan tomber comme l’éclair et Celui par qui le scandale arrive. Conjurer Satan, c’est donc échapper aux mécanismes de la rivalité scandale » le plus connu, dans ce cadre, n’est autre que celui de Jésus-Christ, condamné par la masse au profit du voleur avons-nous appris depuis ? Lire l'intégralité de L'Orient littéraire iciLire aussiAprès l’annulation du concert de Mashrou’ Leila, la société civile contre-attaqueChers Hamed, Carl, Haig et Firas, le billet de Médéa AZOURILibertés publiques au Liban Le silence coupable des partis politiques doit cesser »Crise de foi, l'édito d'Emilie SUEUREx-pressions, l'éditorial de Issa GORAIEBAnnulation du concert de Mashrou' Leila les appels à protéger la liberté d'expression se multiplientÉcraser l’infâme dans l’affaire Mashrou’ LeilaMashrou’ Leila, de vrais musiciens d’abord Archives Il n'est pas facile, en des temps troublés, de rendre à César ce qui lui revient. L'" évêque séparatiste ", que dénoncent certains au Pays basque espagnol, ne le sait que trop. Article réservé aux abonnés Saint-Sébastien. - " Je suis un évêque, pas un diplomate. Et, qui plus est, l'évêque de Saint-Sébastien je parle pour mon diocèse, pas pour toute l'Espagne. " Pas de doute, Mgr Setien a choisi les vertus du franc-parler plutôt que celles de la circonlocution diplomatique ! " Je préfère pécher par inconscience et être libre que pécher par excès de prudence et perdre ma liberté ", affirmait-il récemment au journal El Pais. Une liberté qui lui vaut aujourd'hui une grande estime dans sa région... mais aussi de solides inimitiés dans le reste de l'Espagne. On a beau être évêque, il n'est guère aisé, au sud des Pyrénées, de trouver un langage qui séduise à la fois à Madrid et à Saint-Sébastien. On ne peut à la fois plaire à Dieu et à César. Surtout lorsqu'on n'a cure de plaire ! Mgr Setien en a fait l'amère expérience. " Malheur à celui par qui le scandale arrive " la droite espagnole, catholique ou pas, accable de ses imprécations ce prélat en qui elle voit l'" évêque nationaliste ", voire, pis encore, l'" évêque séparatiste ". Un récent éditorial d'un vénérable quotidien conservateur, commentant l'une de ses homélies, donnait le ton " Mgr Setien a à nouveau offensé très gravement l'Espagne et son unité consacrée par la Constitution. Etre séparatiste, défendre l'indépendance du Pays basque, n'est pas un péché contre la morale catholique c'est un acte de haute trahison. " " Les paroles de Mgr Setien servent d'encouragement à ceux qui sont en faveur du terrorisme ", renchérissait, pour sa part, M. Luis Olarra, jusqu'à il y a peu président de la Confédération patronale de Biscaye et dirigeant du parti conservateur Alliance populaire. Quant au Syndicat professionnel de la police en uniforme, il accusait l'évêque de Saint-Sébastien de " discrimination à l'égard des policiers espagnols, qu'il considère comme des paroissiens d'un autre pays ". " On m'accuse d'ambiguïté " Prédicateur du séparatisme et apôtre de la violence, Mgr Setien ? Il s'en défend vigoureusement en nous recevant au siège de l'évêché de Saint-Sébastien, et met les points sur les i " Il n'y a aucune ambiguïté de ma part la violence n'a pas de justification au Pays basque. " Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? 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Si Dieu, en effet, envoie Ses prophètes afin qu’ils soient obéis, on ne saurait concevoir qu’il puisse en être autrement… Chaque prophète sera de fait l’instrument par lequel les uns seront guidés et les autres égarés ; et, en définitive, il n’est envoyé que pour mettre en évidence ces deux formes d’obéissance [à une Volonté divine unique]. Dieu ne dit-Il pas [d’une façon similaire] à propos du Coran [C’est] par lui qu’Il en guide une multitude, et encore par lui qu’Il en égare une multitude 2. Il n’est cependant aucun prophète qui ait reçu une soumission de son peuple si claire, que tous ceux auprès desquels il avait été missionné aient été guidés sans exception, et pas un qui n’ait été désobéi au point qu’aucun membre de sa communauté n’ait été guidé. Tout prophète doit nécessairement, au cours de sa mission, rencontrer ces deux types de comportement, et ceux auxquels il a été envoyé ne peuvent que se soumettre en se conformant à l’un des deux statuts. Ainsi manifestent-ils à la fois, au sein de leur communauté, la guidance et l’égarement celui qui est guidé obéit à un ordre apparent zâhir, et l’égaré se soumet à un ordre sous-jacent bâtin ; quant au prophète, il est bel et bien envoyé pour mettre ces deux orientations en évidence, car sa mission consiste à distinguer la bonne direction de l’égarement al-rushd min al-ghayy 3. C’est dans la mesure où l’errance de l’égaré était initialement imperceptible, et qu’elle se révèle en présence du prophète, que l’on peut considérer son égarement, sous ce rapport tout au moins, comme une forme d’ obéissance ». Car il faut que l’erreur comme la guidance soient mises en évidence par la venue du prophète, comme si ce dernier avait été envoyé expressément pour cela 4. Ainsi, manifester ouvertement son insoumission au prophète revient encore [en un sens] à lui obéir. Avec la permission de Dieu bi-idhni-Llâh signifie en conformité avec Sa Science. En d’autres termes, la soumission témoignée au prophète de l’une de ces deux manières différentes, ainsi que la manifestation des effets litt traces, âthâr propres à ces deux Noms divins Celui qui guide al-Hâdî et Celui qui égare al-Mudill, ne se produisent qu’en conformité avec Sa Science et sa Volonté. Notre Seigneur – exalté soit-Il – est bien trop élevé pour qu’il se produise dans Son Royaume ce qu’Il ignorerait, ou qui contreviendrait à Sa Volonté ! Mais bi-idhni-Llâh peut également signifier par information ou par notification de Dieu. C’est-à-dire que Dieu nous informe de ce que chaque prophète, en opérant la séparation entre l’erreur et la guidance, sera nécessairement obéi. Cette notification, qui est nécessairement conforme à Sa Science, ne peut donc être que vraie. Aussi [dans ce verset], le Lâm ne doit pas être pris dans son sens causal ou consécutif, car cela signifie que la seule obéissance envisageable [à un prophète] serait la conformité à l’ordre apparent [et clairement exprimé]. Or, cela est contraire à la réalité. 1 Cor. 4, 64 [wa mâ arsalnâ min rasûlin illâ li-yutâ’a bi-idhni-Llâh]. 2 Cor. 2, 26 [yudillu bihi kathîran wa yahdî bihi kathîran [wa mâ yudillu bihi illâ-l-fâsiqîn]. 3 Cor. 2, 256 [lâ ikrâha fî-d-dîn qad tabayyana ar-rushdu min al-ghayy fa-man yakfuru bi-t-tâghût wa yu’min bi-Llâh fa-qad istamsaka bi-l-urwah al-wuthqâ lâ infisâma lahâ wa-Llâhu samî’un alîmun ; Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement. Donc, quiconque mécroit au Rebelle tandis qu’il croit en Allah saisit l’anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est Audient et Omniscient. »]. 4 On peut se rappeler à cette occasion la formule évangélique selon laquelle il faut que le scandale arrive ». [René Guénon avait terminé le premier chapitre de La crise du monde moderne par La civilisation moderne, comme toutes choses, a forcément sa raison d’être, et, si elle est vraiment celle qui termine un cycle, on peut dire qu’elle est ce qu’elle doit être, qu’elle vient en son temps et en son lieu ; mais elle n’en devra pas moins être jugée selon la parole évangélique trop souvent mal comprise Il faut qu’il y ait du scandale ; mais malheur à celui par qui le scandale arrive ! » »] [Émir Abd El-Kader, Kitâb al-Mawâqif, Mawqif 36, traduit et annoté par A. Penot dans Le Livre des Haltes, éd. Dervy, Malheur au monde à cause des scandales! Car il est nécessaire qu’il arrive des scandales; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive! » Matthieu 187 Le scandale est une indignation publique, un état fâcheux et honteux qui fait suite à des actes contraires aux bonnes mœurs et à ce qui est juste. Notre monde en est rempli actes pédophiles par des prêtres catholiques, enfants nés de relations incestueuses… A cause de la dureté du cœur des humains, les scandales sont inévitables. Les victimes ou les témoins en sortent traumatisés, blessés, troublés, frustrés, meurtris… Mais celui qui en est à l’origine est sanctionné par le juge, quelquefois par le peuple et s’il leur échappe à tous, il fera alors face à Dieu s’il ne se repent pas. Veillons sur nos actes afin de ne pas scandaliser les autres et d’être exposé à un jugement. C’est ici la journée que l’Éternel a faite Qu’elle soit pour nous un sujet d’allégresse et de joie!Psaumes 11824 Exode 16 à 18 – – – Matthieu 181-20 Adopter Vidéos Junior Boutique Faire un don La Fondation L’édito de BB L’Organisation Égalité Hommes Femmes Nos combats Abattage sans étourdissement Chasse Expérimentation animale Expérimentation animale un décret qui fait polémique… Foie gras et gavage Fourrure Hippophagie Spectacles d’animaux et captivité Cirques sans animaux Corrida et combat de coqs Stérilisation des chiens et des chats Trafic d’animaux sauvages L’arche de BB Refuge de La Mare Auzou Refuge de Bazoches Refuge de Montpon Nos autres sites FBB Junior Fourrure Hippophagie Abattage rituel S’informer Nos actualités Nos actions Nos aides 2021 Action sociale Enquêtes juridiques Sauvetages Adoption Stérilisation Agenda L’Info-Journal FBB Junior S’engager Agir autrement Labels sans cruauté animale Végétarisme et véganisme N’achetez pas, adoptez ! 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